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Les nouvelles formes de mobilité urbaine

Les modes de déplacement des citoyens en milieu urbain sont en constante évolution et conduisent au changement de certaines de nos habitudes. Les enjeux économiques et environnementaux ainsi que la recherche de la praticité et de la rapidité dans les déplacements ont notamment favorisé l’apparition de nouvelles formes de mobilités urbaines plus écologiques. Allons à la découverte de ces nouvelles formes de mobilité.

La mobilité urbaine : qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom le laisse penser, la mobilité urbaine fait référence aux différents moyens utilisés par les personnes pour se déplacer dans les villes. Elle se concentre sur le flux des déplacements à l’intérieur d’une seule ville (villes urbaines et grandes métropoles) et prend en compte les trajets récurrents. Elle se distingue donc de la mobilité rurale et de la mobilité interurbaine.

Les avantages de la mobilité urbaine

La mobilité urbaine a connu une grande évolution ces dernières années notamment à cause de l’engagement des dirigeants et des citoyens pour la cause de l’environnement. La diversification de l’offre de transport et l’émergence du télétravail ainsi que d’autres modes de travail (espaces de coworking dans l’immobilier ancien par exemple) sont également en cause. De nombreux usagers se tournent donc désormais vers de nouvelles formes de mobilité.

Ces nouveaux moyens de locomotions présentent l’avantage de désengorger les centres-villes et de rendre plus fluides les réseaux routiers. Cela facilite aussi le stationnement (le nombre de places de stationnement gratuit est en réduction permanente) et contribue également à simplifier la vie des usagers et à réduire la pollution ainsi que notre empreinte sur l’environnement par la même occasion.

Les transports en commun sont de plus en plus prisés comme nouvelles formes de mobilité urbaine collective.

Les efforts continuent d’être menés pour l’adoption des formes de mobilité écologiques. Mais en attendant, les voitures et les transports en commun (bus, métro, tramway …) sont encore majoritairement utilisés. Ces derniers essayent souvent de réduire leur empreinte carbone en utilisant des sources d’énergie alternative au pétrole.

Les formes de mobilité individuelles

La mobilité urbaine écologique implique de laisser le véhicule personnel au profit d’autres moyens de déplacement plus écologiques et moins dangereux pour l’environnement. Cela implique de faire inévitablement recours à la mobilité douce, plus écologique et plus soucieuse de la santé des riverains. Parmi les moyens utilisés, les modes de transport individuels ont la cote.

La trottinette électrique

Puissante, ergonomique et autonome, la trottinette électrique fait partie des formes de mobilité écologiques les plus plébiscitées actuellement dans les villes. Son succès est notamment dû à la facilité qu’elle offre pour se déplacer rapidement et librement dans les agglomérations. De plus, son impact sur l’environnement est réduit puisqu’elle utilise l’énergie électrique. On retrouve des services de trottinettes électriques en libre-service dans de nombreuses villes aujourd’hui. Une polémique existe sur les trottinettes car certains sont débridées et peuvent atteindre d’assez grande vitesse. On déplore déjà des accidents mortels entre des trottinettes et des piétons.

La marche à pied et le vélo

Les modes de déplacement doux connaissent également un véritable essor parmi les nouvelles formes de mobilité urbaine écologiques. Mais si on leur reconnait un réel succès ces dernières années, le vélo et la marche restent les moyens de déplacement doux les plus utilisés en ville. Le vélopartage prend également de l’ampleur. Ces moyens s’avèrent très pratiques pour parcourir de petites distances en ville et contribuent également à garder une bonne santé grâce à l’exercice physique.

Le roller et le skateboard

Le roller et skateboard sont également des moyens intéressants pour se déplacer en ville, surtout sur de petites distances. Mais on ne leur connait pas encore un si grand succès. Ils constituent certainement des moyens de déplacement véritablement engagés pour la mobilité douce, mais restent marginaux en milieu urbain au profit d’autres moyens comme le vélo et l’hoverboard.

Les hoverboards

Les hoverboards et les monocycles séduisent particulièrement par leur allure singulière. On n’hésite pas à les qualifier de « voiture du futur ». Mais si ces moyens de déplacement individuels ont autant de succès auprès des citadins, c’est principalement parce qu’ils sont parfaitement adaptés aux réalités de la ville pour se déplacer facilement. Ainsi, ils se veulent autonomes, légers et rapides pour une utilisation quotidienne. On leur reconnait également un aspect pratique et ludique, ce qui peut justifier l’installation de la micromobilité en centres-villes ces dernières années.

La mobilité partagée

Tout comme les moyens de déplacement individuels, la mobilité partagée connait également un succès non négligeable. Elle apparaît comme un véritable allié pour assurer la mobilité urbaine en limitant et en couvrant les failles de la mobilité individuelle. Toutes les mobilités sont donc dépendantes les unes des autres de sorte que l’usage de l’une entraîne indéniablement des répercussions sur les autres.

Le covoiturage et l’autopartage

La voiture occupe une place importante dans notre quotidien et son usage reste encore très à la mode dans les villes. Cependant, les démarches entreprises par les autorités avec la participation des citoyens ont apporté des améliorations à leurs utilisations en faveur de la mobilité urbaine écologique. Le covoiturage et l’autopartage font partie des moyens de mobilité qui contribuent grandement à réduire les voitures individuelles et à désengorger les centres urbains.

Le covoiturage double la quantité de déplacements routiers tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Le conducteur définit une destination et propose à d’autres usagers de faire la route avec lui en partageant les coûts. On estime que les émissions de CO2 pourraient être réduites de plus de 25 % à terme si plus de personnes optaient pour ce moyen de déplacement.

Quant à l’autopartage, une voiture est mise à disposition en boucle ou en free floating (soit la voiture est ramenée au point de départ, soit elle est laissée au point d’arrivée). De cette manière, les citadins peuvent profiter d’une voiture sans devoir en acheter une. Certaines plateformes aussi se sont développées pour que les particuliers puissent partager leur propre voiture et être rétribué en conséquence.

Mais en dehors de leur aspect écologique, le covoiturage et l’autopartage présentent de grands avantages sociaux et économiques en réduisant le coût des transports et en regroupant plusieurs individus dans un environnement convivial pour la plupart du temps.

Le Transport à la Demande (TAD)

Le transport à la demande est une nouvelle approche différente de celles qu’on connait déjà, mais qui agit également en faveur de la mobilité urbaine écologique. Il s’agit d’un moyen de mobilité inclusif qui prend en compte les besoins de différentes catégories de personnes : personnes travaillant la nuit, en journée ou personnes à mobilité réduite. Les périurbains et les ruraux ont également accès à ce moyen de transport pour se rendre dans le centre-ville sans que les axes routiers soient saturés.

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